Ce mois-ci, nous décryptons les faits marquants autour de la data, de la réglementation (RGPD, Data Act…) et des pratiques à suivre.
Voici ce qu’il ne fallait pas manquer ces dernières semaines.

1. Tendance : explosion de l’intérêt pour la zero-party data

Les marques changent de paradigme : plutôt que de collecter des données via des cookies ou en déduisant les intentions des utilisateurs, elles misent désormais sur la zero-party data, des informations que les consommateurs partagent volontairement.

Résultat : +38 % d’intérêt pour cette approche.
Pourquoi ? Car ces données sont souvent plus fiables, plus qualifiées, et surtout plus respectueuses des réglementations en vigueur.

2. Outils à surveiller : GA4 & BigQuery montent en puissance

La combinaison de Google Analytics 4 (GA4) et de BigQuery offre des perspectives avancées pour les analystes data :

  • Analyse avancée des comportements utilisateurs

  • Modèles prédictifs intégrés

  • Dashboards cross-canal, pour unifier les données issues de multiples sources

Ces outils deviennent incontournables pour les équipes marketing et data qui veulent aller au-delà des KPIs classiques.

3. Actu légale : le Data Act entre bientôt en application

Le Data Act, publié par l’Union Européenne en 2023, entrera officiellement en vigueur en septembre 2025.

Son objectif :

  • Garantir un meilleur partage des données entre acteurs publics et privés
  • Donner plus de contrôle aux utilisateurs
  • Encadrer l’usage des données générées par les objets connectés

Il est temps pour les entreprises de se préparer à ces nouvelles obligations réglementaires !

4. Fail data : 200 millions d’emails exposés chez X

La cybersécurité reste une faiblesse majeure, et ce mois-ci le rappel est brutal : 200 millions d’adresses email ont été compromises suite à une faille chez X (ex-Twitter).

Ce type d’incident souligne l’importance de renforcer les pratiques de sécurité des données, un enjeu encore trop souvent négligé, malgré l’exposition croissante aux cybermenaces.

5. La stat’ à retenir : 73 % des entreprises ont nommé un DPO

La fonction de Data Protection Officer (DPO) s’impose progressivement en Europe : 73 % des entreprises en ont désormais un.

Mais derrière ce chiffre encourageant se cache une réalité plus nuancée :
Le rôle du DPO est encore inégalement doté de moyens, et certaines structures peinent à lui donner l’autonomie et les ressources nécessaires pour être pleinement efficace.

La data évolue vite. Très vite ! Entre innovations technologiques, évolutions réglementaires et nouvelles attentes des consommateurs, il est crucial de rester informé pour garder une longueur d’avance.